
Paris, le lundi 11 octobre 2021 - En commission mixte
paritaire (CMP), députés et sénateurs se sont mis d’accord, jeudi
dernier, sur un texte commun qui vise à valoriser les
sapeurs-pompiers volontaires, avec l’expérimentation d’un numéro
unique d’appel d’urgence, en remplacement du 15, 17 et 18. Deux
autres modèles ont également été retenus : un rassemblement
police-secours (du 17 et du 18) et un regroupement du Samu (le 15)
et des médecins de garde, le SAS.
Originellement, les députés étaient favorables à l'idée de
tester dans des départements d'une même « zone de défense et de
sécurité » trois configurations : la première avec l’ensemble
des services (police-secours, pompiers et SAMU), la deuxième en
excluant police-secours et la troisième avec le simple «
regroupement » du SAMU et de la permanence des soins (PDS),
en lien avec les autres services d'urgence. Le Sénat avait supprimé
cette dernière expérimentation, provoquant l’ire de l'association
SAMU-Urgences de France qui avait déposé un préavis de grève à
compter du 12 octobre.
Gyrophares allumés et sirènes hurlantes, les SAMU s’étaient
même brièvement rassemblés mercredi devant l'Assemblée nationale
pour s'opposer à ce projet de « numéro unique ».
« Nous suspendons notre préavis de grève », a
finalement annoncé l’association Samu-Urgences de France. Son
patron, le Dr François Braun se dit satisfait que les députés et
les sénateurs se soient mis d’accord sur un texte commun, qui
permettra « de démontrer l’efficacité du Service d’accès aux
soins (SAS) » face au numéro unique. L’association se réjouit
d’un « esprit de consensus […] qui a abouti à un texte
équilibré ».
G.P.