Paris, le mardi 9 novembre 2021 - Pour la neuvième fois depuis
le début de l’épidémie, le Président de la République a pris la
parole ce soir alors que le nombre de nouvelles infections connaît
une augmentation significative depuis une quinzaine de jours,
augmentation qui entraîne une très légère hausse de l’activité dans
les hôpitaux.
Emmanuel Macron a commencé son allocution en constatant une
nouvelle fois qu’il nous faudrait longtemps composer avec le virus.
Dès lors, a-t-il une nouvelle fois exhorté les six millions de
Français éligibles n’ayant encore reçu aucune dose de vaccin à se
vacciner. Par ailleurs, les mesures barrière devraient encore
longtemps s’imposer dans notre quotidien, dont le port du masque
dans les lieux clos, y compris pour les enfants dans les écoles
primaires.
Surtout, le passe sanitaire (dont le Conseil constitutionnel a
validé la prolongation jusqu’à fin juillet) continuera également à
être utilisé. Ainsi, pour les personnes de plus de 65 ans (et non
pour les sujets atteints de comorbidités), à partir du 15 décembre,
la validité du passe sanitaire sera conditionnée à la réalisation
d’une troisième dose (si leur seconde dose remonte à plus de 6
mois). Ceci est destiné à booster cette campagne, alors que les
demandes de rendez-vous ont déjà connu une nette progression ces
derniers jours. Un renforcement du contrôle du passe devrait par
ailleurs s’imposer.
Par ailleurs, le Président de la République a annoncé que la
campagne de rappel vaccinal serait élargie courant décembre aux
50-64 ans. Seront-ils eux aussi concernés à terme par la
modification des conditions d’obtention du passe ? Le chef de
l’État n’en a rien dit. Enfin, comme les prévisions des
éditorialistes l’assuraient, il n’a pas été question dans le
discours du chef de l’État de rendre obligatoire la troisième dose
pour les soignants.
Léa Crébat
