
Kiev, le jeudi 24 février - Alors que l’offensive Russe a
débuté cette nuit, la Croix-Rouge alerte.
Elle déplore en particulier, que les services
d'approvisionnement en eau soient perturbés pour plus d'un million
de personnes dans l'est de l'Ukraine en raison des
hostilités.
Au-delà elle pointe que « la récente intensification des
combats dans l'est de l'Ukraine met en péril des services
essentiels qui risquent d'être totalement interrompus
».
Elle appelle aussi à protéger les infrastructures civiles en
vertu des principes du droit international.
Dans le détail, les premiers combats et frappes aériennes ont
rendu inutilisables au moins deux stations de « pompage
majeures », qui desservent toute la région de Donetsk. Outre,
les populations civiles, ces stations alimentent des hôpitaux et «
d'autres services de première nécessité ».
« Nous tenons à rappeler que les opérations militaires
doivent être conduites en veillant constamment à épargner la
population civile ainsi que les infrastructures et biens essentiels
à ses besoins. Le CICR (Comité International de la Croix-Rouge)
appelle toutes les parties impliquées dans les hostilités à
épargner ces derniers et à respecter les principes de distinction,
de proportionnalité et de précaution. »
Déjà, depuis 2014, le conflit territorial dans l'est de
l'Ukraine a régulièrement privé d'eau, de gaz ou d'électricité,
pendant des jours, voire des semaines, nombre de villes et villages
de part et d'autre de la frontière ukraino-russe.
Le CICR entend donc « collaborer étroitement avec la
compagnie des eaux et soutenir ses efforts » pour rétablir
l'approvisionnement en eau ou, si cela n'est pas possible, soutenir
toute solution provisoire d'urgence.
Quoi qu’il en soit, la Croix-Rouge le promet elle restera au
côté du peuple ukrainien tout « en gardant à l'esprit que la
sécurité de notre personnel demeure notre absolue priorité
».
Gabriel Poteau