Urgences : le challenge de la sortie de crise

Interview du Dr François Braun, chef du service des urgences du CHR de Metz-Thionville, président du syndicat SAMU-Urgences de France

Pour rendre compte des maux des urgences, le syndicat Samu-Urgences de France a lancé le no bed challenge qui consiste à recenser le nombre de patients qui doivent passer la nuit sur un brancard faute de lit d’hospitalisation.

Au-delà de ce recueil de données, cette organisation avance des propositions pour que les urgences sortent (enfin) de la crise. Le ministère de la santé a aussi lancé, dans cette optique, une mission sur les soins non programmés, dont le Dr François Braun, chef du service des urgences du CHR de Metz-Thionville et président de SAMU-Urgences de France, qui a répondu à nos questions, sera l’un des interlocuteurs. 

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Vos réactions (2)

  • Souvenir

    Le 28 mai 2018

    Il y a bien longtemps dans une autre ville j'ai été externe.
    J'ai été externe lors d'une gréve des internes avec comme chef un PUPH de médecine interne.
    Tous les patients on était accueillis et examinés. Mais quand il s'agissait typiquement de pathologie d'urgence: "boutons apparut il a une semaine et devenant tout a fait inquiétant a 21h !", les patients repartaient uniquement avec un conseil ou une courrier pour leur médecin traitant.
    "Du coup quand t'a rien a faire aux urgences tu ne reviens pas".

    Dr Luc Prigent

  • Appliquer des solutions de bon sens

    Le 29 mai 2018

    Intéressant l'interview de Braun mais tout ce qu'il dit on le sait.
    Maintenant il faut appliquer les solutions de bon sens :
    - payer les médecins urgentistes hospitaliers et les médecins de garde à leur juste valeur et non pas au lance pierre.
    - mettre un régulateur aux urgences qui oriente les patients et renvoyer tous les gens qui n'y ont rien à faire.
    - développer intelligemment la médecine générale de ville (mais pareil il faut ouvrir le porte feuille).
    - demander à la sécu de faire son boulot correctement et de ne plus harceler la médecine de ville.

    Dr Jean-Claude Plessier

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