
A.H.
A.H.
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Deux grossesses, un service militaire dans la coopération, une révolution et demi (celle de la terre). Comment notre confrère va t-il occuper ce temps et gagner sa vie et celle de sa famille?
Alors d'un côté les anti (vaccination) attaquent les labos, les médecins qui vaccinent et d'un autre les médecins qui ne vaccinent pas sont interdits d'exercer. Cela s'appelle être pris entre deux feux.
Comment ne pas faire un faux pas un jour ou l'autre?
Sans remettre en cause l'absolue nécessité de vacciner pour protéger que ferions nous face aux réticences des uns et des autres si la vaccination anti grippale était rendue obligatoire ou bien celle contre l'hépatite B voire celle contre les papillomavirus? Autant de vaccins, autant de résistances alimentées par les théories complotistes du web contre les quelles il faut trouver le temps et l'énergie de se battre durant une courte consultation pour 23 euros plus la ROSP.
Peut être que ce temps, 18 mois, pourrait être utilisé pour "évangéliser" la vaccination. Peut être que l'Ordre au lieu de casser pourrait réparer les esprits et les consciences malmenés par le tumulte de l'exercice quotidien.
Depuis deux comparutions rapprochées (la loi des séries) (et on dit jamais deux sans...) un confrère a sombré pourtant exonéré de charges. Souffrance du confrère, souffrance de sa famille, souffrance de ses collègues qui se répartissent sa tâche. Cela fait beaucoup de souffrance. Pour quel bénéfice?
J'oserai lier les tristes nouvelles récemment médiatisées aux sanctions et aux pressions: la TS du Dr Bonnemaison et la défenestration du Pr M. relatée par le Figaro hier. Un peu plus de sérénité ne nuirait pas.
Dr Vincent Jubault
Chers confrères : ne faites jamais de certificats dits : "de complaisance". Toujours examiner le patient, même si c'est un ami personnel ou un parent, car cela peut à tout moment se retourner contre vous. Par contre j'ai vu le contraire : une patiente m'a apporté un certificat avec en-tête d'un confrère qu'elle avait trouvé, oublié dans une photocopieuse d'un magasin dit "grande surface" ; soigneusement découpé et où le nom du patient avait été dissimulé par un papier collant sur lequel était écrit un autre nom ! J'ai adressé une lettre et le faux certificat au confrère dont l'en-tête figurait et il m'a assuré qu'il avait donné la suite qui s'imposait. Hélas la responsabilité n'est pas la même et je pense que la personne fautive n'a pas eu à affronter la justice. Votre avenir professionnel peut être compromis même pour un simple certificat pour la gymnastique, ne l'oubliez jamais !
Dr Richard Guidez
Beaucoup de souffrance pour ce confrère, certes, mais la souffrance de cet enfant ?
Si le confrère avait refusé de signer complaisamment le carnet de santé, les parents se seraient peut-être pliés à l'obligation vaccinale ? L'enfant n'aurait alors pas contracté le tétanos.
Et quand bien même les parents n'auraient pas fait vacciner leur enfant, l'équipe qui a pris en charge l'enfant aurait sûrement mis en œuvre les mesures nécessaire en l'absence de vaccination : gamma-tetanos.
Beaucoup de souffrance dont ce médecin est responsable s'il a signé alors qu'il n'a pas vacciné. Et il me semble que c'est le rôle de l'ordre que de sanctionner les fautes dont les médecins se rendent responsables.
Dr Agnes Seguin Fertin