
New York, le mercredi 3 août - A l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement qui se tient jusqu’au 7 août, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a publié un rapport compilant un ensemble d’études réalisées dans le monde entier qui mettent en avant les bienfaits de l’allaitement maternel précoce pour l’enfant.
Les données collectées montrent que plus d’un enfant sur deux n’est pas allaité par sa mère assez rapidement et ne bénéficie ainsi pas de l’apport du colostrum, ce premier lait très riche en anticorps. Plus précisément, il a été prouvé que « plus la mise au sein est tardive, plus le risque de mortalité augmente lors du premier mois de vie, au moment où l’enfant est le plus vulnérable aux maladies ». Le risque de mortalité du nourrisson dans les premiers 28 jours de sa vie augmenterait ainsi de 41 % lorsque sa première tétée intervient entre 2 et 23 heures après sa naissance et de 79 % au-delà de vingt-quatre heures.
Il s’agit donc, pour les experts de l’organisation internationale, d’une « question de vie ou de mort ». Pour France Béguin, experte en nutrition pour l’Unicef cité dans le quotidien Le Monde, « si tous les bébés étaient uniquement nourris de lait maternel de leur naissance jusqu’à 6 mois, environ 800 000 vies seraient sauvées chaque année ».
Benoît Thelliez