
Interview de Pierre-Michel Llorca, psychiatre, CHU de Clermont-Ferrand, Directeur des soins à la Fondation FondaMental, co-auteur de Psychiatrie : l'état d'urgence
En exergue de sa nouvelle campagne de sensibilisation du grand public sur la schizophrénie, la fondation Fondamental a rappelé ces mots prêtés à Albert Einstein : « il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé ».
Pour vérifier si cet axiome se vérifie également concernant les personnes atteintes de troubles mentaux, le JIM a rencontré le Pr Pierre-Michel LLorca, du CHU de Clermont Ferrand, qui est l’un des conseillers spéciaux de cette fondation.
Il a également, sur ce sujet et celui des difficultés actuelles de la psychiatrie française, publié récemment aux éditions Fayard en collaboration avec le professeur Marion Leboyer : Psychiatrie l’état d’urgence, un plaidoyer pour la réforme de cette spécialité en crise.
Chapitres
- Les soignants discriminent-ils les patients atteints de troubles psychiatriques ? – 01:40
- Les patients suivis en psychiatrie se discriminent-ils entre eux ? – 03:35
- Quid du phénomène de « l’auto-stigmatisation » ? – 05:20
- Les psychiatres ont-ils, eux aussi, une mauvaise image ? – 06:24
- L’organisation de la psychiatrie hospitalière n’a-t-elle pas une responsabilité importante dans ce phénomène ? – 07:41
- Quel est le rôle de la fiction dans cette mise à l’écart des malades mentaux ? – 09:56
- Quelle est la responsabilité des médias dans cette « stigmatisation » ? – 10:34
- Peut-on espérer mettre fin à un phénomène aussi profond ? – 12:14