
Des gènes de susceptibilité ont commencé à être identifiés, et maintenant des liens entre certains génotypes, la réponse aux antipsychotiques et les symptômes schizophréniques sont mis en évidence, ouvrant la voie à des traitements plus personnalisés.
Par ailleurs, les troubles cognitifs -très fréquents dans cette affection et à l’origine de difficultés importantes dans la vie de tous les jours–sont de mieux en mieux caractérisés. Des programmes de réhabilitation cognitive présentés au cours de ce congrès donnent des résultats encourageants.
Les psychiatres s’intéressent également de plus près aux comorbidités organiques des patients schizophrènes, et en particulier aux troubles métaboliques et aux facteurs de risque cardiovasculaire, qui doivent désormais être systématiquement recherchés et surveillés.
Une des études présentées par le Jim permet de préciser la prévalence de ces troubles chez le sujet schizophrène et montre bien à quel point leur prise en charge est encore insuffisante. Les autres communications sélectionnées abordent des sujets très différents que ce soit la question du risque suicidaire dans la dysmorphophobie ou de l’efficacité du méthylphénidate chez l’adulte atteint de TDHA.