Par ailleurs, le reflux gastrooesophagien, fréquent au cours du SAOS, peut favoriser l’apparition d’un asthme ou aggraver l’hyperréactivité bronchique.
Aussi, dans la pratique, il est important d’identifier les anomalies du sommeil chez les asthmatiques.
Quelques questions en consultation permettront de mettre en évidence un sommeil non récupérateur, des éveils trop précoces en fin de nuit, un ronflement, voire des arrêts respiratoires constatés par le conjoint, une somnolence diurne dont on appréciera le retentissement au travail et sur la conduite automobile.
Une suspicion de SAOS impose de confirmer le diagnostic par une polygraphie ventilatoire simple ou, le cas échéant, par une polysomnographie.
G.Gertner