Les patients déments sont habituellement pris en charge par une femme, leur épouse ou leur fille essentiellement, mais que se passe-t-il quand l’aidant est le mari ? Des psychologues sud-africains ont interrogé 10 époux dans cette situation et comparé les résultats à ceux d’une étude identique chez des épouses. Deux différences principales sont apparues : les hommes estimaient que leur principale source de stress était le manque de temps pour eux-mêmes et considéraient les soins donnés comme un fardeau moins lourd que les femmes. Ils puisaient leur force dans la pratique spirituelle et dans le soutien à la fois pragmatique et émotionnel apporté par leurs enfants. Aux groupes de soutien traditionnels basés sur le partage émotionnel, ils préféraient des séances d’information.
Dr Odile Biechler