Une étude américaine a fourni les premiers résultats qui établissent un lien entre les cytokines pro-inflammatoires et les troubles de l’humeur pendant la grossesse. Pour ce faire, 61 femmes enceintes (considérées comme étant « à risque psychosocial élevé » ont bénéficié d’un examen psychiatrique et de dosages biologiques à la 18e et à la 32e semaine de leur gestation. Il en ressort que les femmes souffrant d’un épisode dépressif majeur avaient des taux élevés d’IL-6 aux deux examens (début et fin de grossesse).
En cas de troubles anxieux généralisés, les taux de d’IL-6 et de TNF-alpha étaient également modifiés en début et en fin de grossesse. La poursuite de l’étude cherchera à établir la corrélation entre d’une part humeur et niveau de cytokines, et d’autre part, devenir de la grossesse et état mental de la mère en post-partum.
Dr Ioana Caron