Les modifications tensionnelles dues à la haute altitude (>2 500 m) concernent, en plus des touristes, plusieurs dizaines de millions de personnes vivant en montagne ou sur des hauts plateaux. Une équipe italienne a comparé des enregistrements ambulatoires de 24h (MAPA) chez des sujets au niveau de la mer (B), puis un à trois jours après leur arrivée à 3 500 m d’altitude (CB1), puis 7 à 9 jours après l’arrivée au camp de base de l’Everest (5400 m) (CB2), puis 5 jours après le retour au niveau de la mer.
Les pressions artérielles systolique (TAS) et diastolique ainsi que la fréquence cardiaque (FC) augmentent avec l’altitude : TAS de 116,4 mmHg et FC de 68,8 pour le niveau de la mer ; TAS de 130,7 mmHg et FC de 86,7 pour CB1 ; TAS de 127,8 mmHg et FC de 84,1 pour CB2. L’augmentation des tensions en altitude était surtout marquée la nuit. Les valeurs sont ensuite revenues à la normale après retour au niveau de la mer.
Dr Benoît Tyl