Adaptation tensionnelle due à l’altitude

Les modifications tensionnelles dues à la haute altitude (>2 500 m) concernent, en plus des touristes, plusieurs dizaines de millions de personnes vivant en montagne ou sur des hauts plateaux. Une équipe italienne a comparé des enregistrements ambulatoires de 24h (MAPA) chez des sujets au niveau de la mer (B), puis un à trois jours après leur arrivée à 3 500 m d’altitude (CB1), puis 7 à 9 jours après l’arrivée au camp de base de l’Everest (5400 m) (CB2), puis 5 jours après le retour au niveau de la mer.

Les pressions artérielles systolique (TAS) et diastolique ainsi que la fréquence cardiaque (FC) augmentent avec l’altitude : TAS de 116,4 mmHg et FC de 68,8 pour le niveau de la mer ; TAS de 130,7 mmHg et FC de 86,7 pour CB1 ; TAS de 127,8 mmHg et FC de 84,1 pour CB2. L’augmentation des tensions en altitude était surtout marquée la nuit. Les valeurs sont ensuite revenues à la normale après retour au niveau de la mer.

Dr Benoît Tyl

Référence
Bilo et coll. : Effects of high altitude exposure on 24h ambulatory blood pressure – the highcare2008 project. 19th European Meeting on Hypertension (Milan) : 12-16 juin 2009.

Copyright

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Réagir à cet article

Les réactions sont réservées aux professionnels de santé inscrits et identifiés sur le site.
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.


Lorsque cela est nécessaire et possible, les réactions doivent être référencées (notamment si les données ou les affirmations présentées ne proviennent pas de l’expérience de l’auteur).

JIM se réserve le droit de ne pas mettre en ligne une réaction, en particulier si il juge qu’elle présente un caractère injurieux, diffamatoire ou discriminatoire ou qu’elle peut porter atteinte à l’image du site.