Les libéricides (meurtriers d’un enfant de plus d’un an) sont plus âgés que les infanticides (meurtriers d’enfants de moins d’un an) (33 ans contre 24 ans) et ont plus souvent des antécédents psychiatriques (71 % contre 35 %), nous apprend une étude angevine portant sur 41 cas recensés entre 2000 et 2005. Ces sujets présentaient également au moment du crime significativement plus de troubles dépressifs, cognitifs ou de personnalité (77 % contre 53 %). Le mode d’action est également plus agressif en cas de libéricide que d’infanticide.
Dr Dominique-Jean Bouilliez