Le sentiment d’insécurité urbaine est directement corrélé à la densité de population. Certaines personnes pourraient être particulièrement sensibles à la hantise des crimes.
Spattini et coll. ont évalué le sentiment d’insécurité et de peur des crimes dans une population de 24 patients résidant à Modène (Italie) et présentant des troubles dépressifs et anxieux. Quarante et un pourcent des sujets avaient un fort sentiment d’insécurité et 58 % s’estimaient plus inquiet ces 8 à 10 dernières années. Les patients expliquaient ce sentiment d’insécurité plus fort par la « perte des valeurs » et la précarité sociale.
Dr Alexandre Haroche