Dans la littérature, la première cause de leucoencéphalopathie postérieure réversible (PRES) est l’hypertension artérielle (HTA). Une étiologie médicamenteuse est rapportée dans 11 à 61 % des cas. Le mécanisme serait lié à une dysfonction de la barrière hémato-encéphalique. Dans la base nationale de pharmacovigilance française comprenant 147 observations, on retrouve des facteurs de risque dans 62 % des cas des et un antécédent d’HTA dans 25 %. Les cinq principaux signes sont : des crises convulsives (62 %), des troubles de la conscience (47 %), une HTA (34 %), des céphalées (29 %) et des troubles visuels (27 %). Antinéoplasiques et immunomodulateurs sont les classes médicamenteuses le plus souvent impliquées (72 % des cas).
Dr Dominique-Jean Bouilliez