De l’intérêt de parler spontanément de contraception aux adolescentes

Pourquoi en France le taux d’échecs contraceptifs chez les adolescentes de 15 à 19 ans est-il important alors que cette dernière est librement diffusée ? Selon une étude reposant sur des entretiens individuels semi dirigés auprès d’adolescentes de 15 à 19 ans, les principaux obstacles sont le manque de communication avec le partenaire et les parents, les difficultés d’ordre pratique ou financier, une certaine méfiance vis à vis du secret médical ou de la confidentialité, la peur de l’examen gynécologique. Le manque de connaissances sur les contraceptifs ou leur utilisation ainsi que le contexte des premiers rapports sont aussi évoqués. Les adolescentes souhaitent que « leur médecin généraliste aborde spontanément le sujet de la sexualité en consultation, qu’il les conseille et les informe sur la contraception. »

V.C

Référence
Vorilhon P et coll.: Les obstacles à la contraception chez les adolescentes de 15 à 19 ans, une étude qualitative. Congrès de Médecine Générale France (CMGF) (Paris): 26-28 mars 2015.

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