V.C
Publié le 11/05/2015
De l’intérêt de parler spontanément de contraception aux adolescentes
Pourquoi en France le taux d’échecs contraceptifs chez les
adolescentes de 15 à 19 ans est-il important alors que cette
dernière est librement diffusée ? Selon une étude reposant sur des
entretiens individuels semi dirigés auprès d’adolescentes de 15 à
19 ans, les principaux obstacles sont le manque de communication
avec le partenaire et les parents, les difficultés d’ordre pratique
ou financier, une certaine méfiance vis à vis du secret médical ou
de la confidentialité, la peur de l’examen gynécologique. Le manque
de connaissances sur les contraceptifs ou leur utilisation ainsi
que le contexte des premiers rapports sont aussi évoqués. Les
adolescentes souhaitent que « leur médecin généraliste aborde
spontanément le sujet de la sexualité en consultation, qu’il les
conseille et les informe sur la contraception. »
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