M. Cheour et coll proposent une revue de la littérature sur les aspects psychopathologiques des terroristes commettant un attentat suicide. Il s’agit généralement d’hommes jeunes, occupant un bon emploi, mariés dans 73 % des cas, sans passé criminel, sans antécédent psychiatrique, ni trouble de personnalité particulier. Pour sa part, Merari (Terror polit violence, 2009) a retrouvé des symptômes dépressifs chez 53 % des 15 kamikazes interceptés avant un attentat (13 % d’entre eux ayant déjà fait une tentative de suicide). Cependant, plusieurs études, dont celle de Hassan (New Yorker, 2001) affirment que les terroristes suicidaires ne sont pas en réalité cliniquement suicidaires.
Dr Alexandre Haroche