Selon des auteurs finlandais, l’endométriose est associée à une augmentation des symptômes de dépression, au moins jusqu’à la période de pré-ménopause. Le risque de dépression est supérieur d’environ 30 % chez les femmes suivies pour endométriose par rapport aux sujets témoins, tant à 31 ans qu’à 47 ans. En revanche, les symptômes d’anxiété ne semblent pas plus fréquents. L’étude était réalisée sur une cohorte comprenant plus de 250 femmes atteintes d’endométriose et 3 000 témoins. Cette étude suggère que le diagnostic d’endométriose devrait impliquer la recherche systématique d’une dépression, non seulement au moment du diagnostic, mais tout au long de la période de fertilité.
Dr Roseline Péluchon