
« Ces selfies offensent la dignité des malades », s’est scandalisé récemment le ministre Italien de la santé, Beatrice Lorenzin. Dans une lettre adressée à l'Ordre des médecins, elle a ainsi demandé de mettre en place un système de sanctions contre ces pratiques, les règlements hospitaliers ne les interdisant pas pour l’heure. L'équivalent italien de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) s’est également saisi du dossier et s'interroge sur les dispositifs à mettre en œuvre pour mettre fin à ces agissements.
L’intervention du ministère de la Santé a également fait réagir les associations de défense des droits des malades, alors que certains d’entre eux songent désormais à saisir la justice pour réclamer des indemnités.
F.H.