Grande-Bretagne : le sort du petit Charlie de nouveau devant la justice

Paris, le mardi 11 juillet 2017 - Né le 4 août dernier, Charlie Gard est atteint d’une forme très sévère de syndrome de délétion de l’ADN mitochondrial. Au printemps, la Haute Cour de Londres a considéré que les médecins devaient être autorisés à suspendre les soins qui maintiennent artificiellement en vie le petit garçon, dont les souffrances sont très difficiles à évaluer. Cependant, les parents, qui s’opposent à cette recommandation des médecins, ont formé un recours devant la Cour de justice européenne, qui a confirmé la semaine dernière le jugement des magistrats britanniques. Pourtant, la Haute Cour de Londres réexaminait hier, sur la demande du Great Osmond Street Hospital (GOSH), le cas du petit garçon. « Deux hôpitaux internationaux et leurs chercheurs nous ont indiqué ces dernières 24 heures qu'ils avaient de nouveaux éléments pour le traitement expérimental qu'ils avaient proposé », a indiqué l’établissement. Même si les médecins du GOSH ne croient toujours guère dans les chances de ces thérapies, ils souhaitent que la justice soit néanmoins consultée. Alors que les parents de l’enfant ont bénéficié du soutien très médiatisé du Vatican et du Président des Etats-Unis, Donald Trump (sous forme d’un tweet !), le juge Nicholas Francis a prévenu : « Je dois décider de ce cas pas sur la base de tweets mais sur celle de preuves concrètes ». Aussi a-t-il ajournée les débats jusqu’à jeudi et a demandé aux parents d’apporter de nouveaux éléments.

M.P.

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