
Son auteur, le député Olivier Véran (LREM, ex-PS), avait à l'époque formulé une dizaine de recommandations, parmi lesquelles un plafonnement des rémunérations.
C’est désormais chose faite à la suite d’un décret paru ce dimanche au Journal officiel. Ce plafonnement commencera à partir de janvier 2018 et s'étendra de manière dégressive jusqu'en 2020.
Le décret fixe ainsi « un salaire brut maximum pour la rémunération d'un praticien (médecin, dentiste ou pharmacien) mis à disposition dans un établissement public de santé par une entreprise de travail temporaire pour une journée de vingt-quatre heures de travail effectif (…). Ce salaire brut sera calculé au prorata de la durée de travail effectif accompli dans le cadre de la mission ».
Dans un arrêté, également publié ce dimanche, le plafond est fixé « pour une journée de vingt-quatre heures de travail effectif, à 1 170,04 euros » à compter de l'année 2020.
Pour 2018, ce plafond est « de manière transitoire, porté à 1 404,05 euros », et à « 1 287,05 euros pour l'année 2019 ».
Par ailleurs, le décret impose aux agences d'intérim « de renseigner les établissements publics de santé sur les qualifications, l'autorisation d'exercice, l'aptitude, ainsi que le non-cumul d'activité ».
Frédéric Haroche