
Deux syndicats de médecins libéraux ont d’ores et déjà réagi par voix de communiqué à ces annonces.
La CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) a ainsi tenu à prévenir le gouvernement : « cette réforme globale ne doit pas être menée par des experts technocrates éloignés de la réalité du terrain, mais doit être conduite avec et par ceux qui font le système de santé, notamment les médecins libéraux ».
Beaucoup plus inquiet, le Syndicat des médecins libéraux (SML), perçoit dans les premières pistes évoquées par le chef du gouvernement, une volonté de démanteler la médecine libérale, notamment avec « la mise en pièce du mode de rémunération des médecins libéraux que le gouvernement et l’Assurance-maladie, avec la complicité de certains syndicats médicaux, veulent remplacer par une rémunération forfaitaire ou à l’épisode ».
Le SML raille également les 100 millions d’euros alloués à ce "grand plan" et redoute « un bricolage (…) de trop dont le sacrifié risque d’être la médecine libérale ».
X.B.