
Salon de l’agriculture et défense de la filière viticole obligent, plusieurs membres du gouvernement ainsi que le Président de la République se sont désolidarisés de ces propos.
Pompidou à la rescousse !
L'avant-veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a ainsi réitéré son opposition à tout durcissement de la loi Évin et a expliqué, dans un entretien accordé à plusieurs titres de la presse régionale « moi, je bois du vin le midi et le soir. Je crois beaucoup à la formule de Pompidou : "n'emmerdez pas les Français" (…) Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n'est pas avec le vin ». Christophe Castaner a abondé en ce sens en déclarant sur BFM TV : « ne nous emballons pas sur ce sujet (…) évidemment qu'il y a de l'alcool dans le vin, mais c'est un alcool qui n'est pas fort et qui du coup fait partie de notre tradition, de notre culture, de notre identité nationale, il n'est pas notre ennemi ».Déjà, Édouard Philippe, quelques jours auparavant avaient semblé désavouer son ministre, en répondant à un député qu’il fallait faire « respecter cette place particulière à laquelle nous sommes tous attachés du vin dans la culture et l’agriculture française ».
Soulignons également la tribune de « l'Académie du vin de France », dont fait notamment partie le cancérologue David Khayat, qui appelle Agnès Buzyn à cesser « de diaboliser le vin, qui est une part de la civilisation française »…
F.H.