
Dans le cadre de ces travaux parlementaires, différents ordres professionnels ont été auditionnés.
Le Dr François Simon, président de la section professionnelle du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a ainsi été invité à s’exprimer. Il a souligné que toute mesure coercitive détournerait les jeunes médecins de l'exercice libéral et a mis en avant les solutions déjà proposées par le CNOM, en particulier la multiplication des stages de second et troisième cycle dans les zones sous-denses. Il a par ailleurs désavoué l’idée, qui fait néanmoins recette auprès des parlementaires, d’augmenter très largement voire de supprimer le numerus clausus. Il a en effet souligné l’écueil de cette proposition, en raison d’un nombre de terrain de stages limité.
La présidente de l'Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, a quant à elle dévoilé tout un panel de mesures qui permettrait de « libérer du temps médical ». Elle propose ainsi que les officinaux aient, entre autres, la possibilité de renouveler certains traitements des patients chroniques, d’assurer des rappels de vaccinations ou encore de réaliser des téléconsultations à l'officine…
L'Ordre des sages-femmes a quant à lui plaider en faveur de l'élargissement des compétences de la profession qu’il représente en matière de vaccination ou de prescription de certains dépistages.
Xavier Bataille