La canicule 2018 a fait 1 500 morts

Paris, le vendredi 21 septembre 2018 – En 2018, La France a connu l’un des  étés les plus chauds depuis l’établissement de ses premiers registres de températures, et celles-ci ont été supérieures de deux degrés aux moyennes de saison. 

Agnès Buzyn, ministre de la santé, a tiré, ce matin, sur la chaîne Cnews, le bilan sanitaire de ces conditions climatiques exceptionnelles.

Un phénomène « inexorable »

Selon les chiffres dont elle dispose, mais qui n’ont pas encore été publiés, une surmortalité de 1 500 décès est à déplorer « 10 fois moins que la canicule de 2003 » qui avait fait entre 15 000 et 20 000 morts, mais aussi « moins que les autres épisodes caniculaires » des dernières années, a-t-elle noté. Ainsi, 3 000 décès « supplémentaires » avaient été recensés au cours de l’été 2015 qui avait également connu des épisodes de forte chaleur et 2 000 en 2006.

« Ça prouve vraiment que la prévention et la mobilisation dans tous les secteurs ont porté leurs  fruits (...) mais c'est inexorable que les personnes très âgées aient malheureusement des complications », a commenté Agnès Buzyn, qui réunit ce vendredi une partie des professionnels mobilisés pendant les fortes chaleurs estivales. « Il n'y a pas eu d'excès majeur, les hôpitaux n'ont pas été pris d'assaut par des personnes en très grosse difficultés, c'était entre 3 et 5% des passages aux urgences seulement qui étaient réellement liés à la chaleur, ce qui veut dire qu'en amont les médecins et infirmières, les communes se sont mobilisés », a insisté le locataire de l’avenue de Ségur.

A l’avenir, face à la multiplication attendue de ces phénomènes, le ministre a estimé qu’il fallait s’organiser « autrement » dans « les villes, plus sujettes à la chaleur ».

Vaste programme.

Xavier Bataille

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