Mieux vaut être riche et en bonne santé…

La pauvreté est ubiquitaire : urbaine, suburbaine, rurale, … Aux États-Unis, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, une situation qui se traduit par des anomalies cérébrales au sein des lobes temporaux et frontaux, surtout si le manque de nourriture s’est produit au cours des deux premières années de vie, lors desquelles le volume cérébral triple pour atteindre le volume du cerveau adulte. Quand s’ajoutent à cette malnutrition, les traumatismes répétés et le stress dans un contexte de manque d’éducation, « la maladie mentale est souvent au rendez-vous », constate avec regret Sheila Judge, présidente de l’American Association for Social Psychiatry. Sans compter les risques de maladie organique que l’extrême pauvreté ne permet pas de prendre en charge.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Judge S : No food, no future : the lasting effects of childhood poverty on brain, psyche and society. 18th World congress of psychiatry (Mexico) : 27-30 septembre 2018.

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