On connaît les effets dramatiques des radiations ionisantes qui se manifestent sous la forme de cancer, rappelle le Pr Dominique Blommaert en commençant sa communication au Congrès du BeHRA. Les études qui ont suivi les effets des bombes nucléaires et des accidents industriels l'ont montré: des cancers peuvent encore apparaître très tardivement. Mais on connaît moins d'autres effets à long terme, comme par exemple l'impact de ces rayonnements sur l'athérosclérose vasculaire ou les accidents cérébro-vasculaires. En fait, il faut distinguer les effets déterministiques, dont la gravité est dose-dépendante, et les effets stochastiques, qui ne connaissent pas de dose seuil et dont la probabilité augmente avec la dose.
Prendre conscience des doses

ALARA, le grand principe
Les principes de cette repose sur l'idée ALARA, As Low As
Reasonably Achievable. Cette idée a trois piliers:
justification, optimisation et responsabilité dans la limitation
des doses. Elle fait appel à un rythme aussi lent que possible des
impulsions fluoroscopiques, à l'évitement de la cinéradiographie et
à une collimation optimale.
Mais une autre précaution importante, voire majeure, insiste le Pr Blommaert, est la connaissance de l'anatomie locale, qui permet d'éviter les surprises en cours de procédures. Les particularités de configuration sont ainsi repérées au préalable. Et la procédure s'en trouve facilitée dans la mesure du possible, d'où une moindre irradiation pour tous.
Mais une autre précaution importante, voire majeure, insiste le Pr Blommaert, est la connaissance de l'anatomie locale, qui permet d'éviter les surprises en cours de procédures. Les particularités de configuration sont ainsi repérées au préalable. Et la procédure s'en trouve facilitée dans la mesure du possible, d'où une moindre irradiation pour tous.
Dr Jean Andris