La circoncision rituelle
Phimosis : de la physiologie à la pathologie
Les recommandations canadiennes
Dr Isabelle Birden
Dr Isabelle Birden
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Recommandations (circoncision et IVU) :
3- On a montré que la circoncision néonatale avait un effet plus marqué dans la prévention des IVU chez les garçons présentant des valves de l’urètre postérieur et une hydronéphrose signi cative décelée en anténatal, et par conséquent, il est conseillé de présenter la circoncision comme une option aux parents de ces garçons (niveau 3–4, => grade C <=).
Recommandations (circoncision et VIH) :
1. Transmission d’une femme à un homme : Des données convaincantes* montrent que la circoncision réduit le risque de transmission du VIH d’une femme à un homme (niveau 1A, grade A). L’ampleur de l’effet au Canada peut ne pas être similaire à celui observé dans les essais africains et n’a pas été établi dans le cas de la circoncision néonatale.
3. Partenaires féminines : D’après les données probantes actuelles, la circoncision ne procure aucune protection aux partenaires féminines (niveau 2a–b).
* {figure dans les recommandations} Daling et al. ont montré qu’après l’exclusion des patients atteints de phimosis, le fait de ne pas avoir été circoncis pendant l’enfance n’était pas un facteur de risque de cancer du pénis. Le cancer du pénis est fortement associé à d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, les pratiques sexuelles et l’infection par le VPH, qui peuvent être modifiés, contrairement à la circoncision recommandée comme mesure universelle.
{Mon commentaire) Seule une méta-analyse faite sur des pays africains avec de gros biais (bien connues, quasi-toutes menées par le même scientifique) montrait un bénéfice. Ceux sont les mêmes études biaisées (éducation + fourniture de préservatifs dans le seul bras circoncision) qui montraient un bénéfice sur le VIH.
Plus d'explications sur http://www.droitaucorps.com/critique-recherches-circoncision-sida
Dr Pierre Serveille