
Prescription pharmaceutique : c’est fait
Une médecine à deux vitesses
Agnès Buzyn : une corporatiste comme les autres ?
F.H.
F.H.
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C'est parti ! Zont intérêt à ne pas déraper, les potards !
Et quid des assurances au cas où le "diagnostic" aurait été mal posé ?
A suivre en espérant que seront publiés les éventuels cas de dérapages…
Alain Cros (pharmacien)
Autoriser la vente sans ordonnance (non pas la délivrance, et encore moins la prescription) de certains produits listés, dans certaines conditions, il n'y a là rien qui puisse offusquer. A condition qu'il s'agisse de "cas de comptoir" et de médicaments définis de manière très restrictive.
Les médecins seraient très hypocrites de prétendre que cela nécessite de conférer au vendeur une compétence diagnostique.
Premièrement, il est tout à fait légitime de procéder à des mesures thérapeutiques particulières dans quelques situations où l'on ne dispose pas encore de diagnostic, mais où le bénéfice d'une prévention empirique est supérieur aux risques.
Deuxièmement, les médecins ne se privent pas de prescrire (à tort le plus souvent des "traitements d'épreuve" sans avoir la moindre idée de la cause du tableau clinique.
Le diagnostic est certes un art trop difficile pour les pharmaciens, puisque les médecins eux-même échouent très régulièrement à le pratiquer. Mais on peut donner parfois un traitement sans diagnostic certain, à condition qu'un protocole très rigoureux soit respecté.
Dr Pierre Rimbaud
Notre confrère ci-dessus nous expose qu’il pratique la médecine « pifométrique ». Ca le regarde et je n’accepte pas qu’il se permette d’inclure dans son cas les médecins sérieux.
Dr Christian Courdy