Les urgentistes prêts à en découdre pour défendre le numéro unique

Paris, le jeudi 6 février 2020 - Les urgentistes du syndicat Samu-Urgences de France (SUDF) et ceux de la Société française de médecine d’urgence (SFMU) ont réaffirmé hier leur soutien à la création d’un numéro unique pour orienter les "urgences" médicales.

Ils jugent ainsi indispensable la mise en place du 113 qui permettrait, selon eux, de désengorger leurs services. Conscients que l’idée fait encore débat, en particulier chez les médecins libéraux et les pompiers, ils se disent prêts « à monter au créneau violemment » s’ils ne sont pas entendus, selon les termes du patron de SUDF, le Dr François Braun. Plus mesurée, le Dr Agnès Ricard-Hibon, présidente de la SFMU s’est pour sa part « positionnée clairement en faveur » de cette mesure qui doit s’intégrer dans le futur service d’accès aux soins (SAS).

La décision du gouvernement, attendue initialement pour janvier, devrait être connue « courant février » selon les informations dont dispose le SUDF.

Cette détermination des deux organisations confirme qu’elles s’inscrivent dans la lignée des conclusions de deux rapports remis fin 2019 au ministre de la Santé Agnès Buzyn. Chargés d’une mission sur la refondation des urgences, le député (LREM) Thomas Mesnier et le Pr Pierre Carli, chef du Samu de Paris considéraient ainsi « primordial » de créer « un nouveau numéro de téléphone unique, totalement dédié à la santé », un « guichet unique », le 113, qui cohabiterait avec un autre « dédié aux secours et à la sécurité », le 112.

F.H.

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