
Des formes symptomatiques mais « légères »
Avantage clinique… et radiologique à l’hydroxychloroquine
Il faut encore raison garder
Dr Philippe Tellier
Dr Philippe Tellier
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C'est quand meme incroyable. Un essai dézingue HCQ, on sabre le champagne dans les antichambres, un autre l'auréole, alors là, c'est autre chose, ça ne veut rien dire, il faut vérifier, in verra, on attends, des essais fait chez nius, vous comprenez...
En attendant un usage compassionnel, quand ça ne sert plus à grand chose, peut être, alors on fermera les yeux pour une fois, c'est sous votre responsabilité.
Que de propos alambiqués, que risque-t-on ?
Pourquoi toutes ces contorsions, et l'impossibilité de changer son fusil d'épaule habillée de sagesse, de science, de compassion.
Il y a un vieux bouc qui fait cher, soit, mais il a peut être raison, bien qu'il ait manqué à son devoir de faire les ronds de jambe qu'il faut devant les Moussus de Paris.
Quel risque ? Peut être celui de décourager les ronds de jambe devant qui de droit, la belle affaire.
Dr Gilles Bouquerel
Une étude in vitro de 2015 (1) a montré une meilleure réduction de la multiplication virale avec l'ésoméprazole que la chloroquine.
Elle utilisait les inhibiteurs de la pompe à protons sous une forme commerciale, non ionisée et donc pharmacologiquement inactive.
Il a été reconnu que "les inhibiteurs de la pompe à protons couramment utilisés, l'oméprazole et l'ésoméprazole, étaient également capables d'inhiber l'entrée de tous les PV testés, mais à des concentrations de médicament plus élevées que celles pouvant être atteintes in vivo."
Les auteurs n'ont pas pris en compte, que ces résultats ont été obtenus dans un système fermé et en utilisant une forme pharmacologiquement inactive, qui en conséquence ne pouvait être activée que par voie intracellulaire, donc seulement dans une mesure limitée.
Les observations cliniques, mais également à partir d'études cellulaires, indiquent qu’une acidose locale se développe lors des infections qui devraient ensuite activer davantage l'ésomépazole.
Par exemple, les cellules infectées par le virus de la grippe régulent le pH intracellulaire en augmentant l'exportation de H + du compartiment intracellulaire, ce qui augmente l'acidité extracellulaire, alors que les cellules non infectées gardent le pH extracellulaire constant (2).
Il convient de noter une autre publication de 2018, qui utilise également la forme inactive de l'ésoméprazole, a déclaré que "l'ésoméprazole augmente le pH des liquides à la surface des voies respiratoires dans les cellules primaires de l'épithélium de la mucoviscidose" (3).
Alors pourquoi ne pas explorer cette voie dans le cas du Covid-19 ?
(1) Long J, Wright E, Molesti E, Temperton N, Barclay W. Antiviral therapies against Ebola and other emerging viral diseases using existing medicines that block virus entry. F1000Res. 2015;4:30. Published 2015 Jan 29. doi:10.12688/f1000research.6085.2
(2) Liu H, Maruyama H, Masuda T, Honda A, Arai F. The Influence of Virus Infection on the Extracellular pH of the Host Cell Detected on Cell Membrane. Front Microbiol. 2016 Aug;7:1127
(3) Delpiano L, Thomas JJ, Yates AR, Rice SJ, Gray MA, Saint-Criq V. Esomeprazole Increases Airway Surface Liquid pH in Primary Cystic Fibrosis Epithelial Cells. Front Pharmacol. 2018;9:1462. Published 2018 Dec 11. doi:10.3389/fphar.2018.01462
Dr Johannes Hambura
Que dirait-on d'un médecin qui attendrait qu'une tuberculose soit à un stade avancé pour traiter?
Il est probable que si on attend que le malade porteur du covid 19 soit en réanimation pour le traiter, effectivement, le résultat ne soit pas concluant. Donc dire qu'il faut réserver ce traitement aux formes graves est une absurdité. Il faut traiter sans attendre.
Dr Joël Delannoy