
Deuxième nuit d’émeutes aux Pays-Bas
Pour la première fois depuis la fin de l’occupation,
l’ensemble des Pays-Bas est soumis à un couvre-feu strict.
Désormais, il est interdit de sortir de chez soi entre 21h et
04h30, et ce au moins jusqu'au 9 février. Tout contrevenant encourt
une amende de 95 euros.
Dans un pays attaché viscéralement à ses libertés
individuelles, l’annonce a été à l’origine d’une vive colère
sociale. D’habitude si tranquille, le pays vient d’affronter sa
deuxième nuit d’émeutes.
Système D en Tchéquie
C’est une piste envisagée par de nombreux pays et d’ores et
déjà mise en œuvre en Finlande. L’utilisation des chiens comme
outil de lutte contre le Covid-19. On sait d’ores et déjà que
l’odorat des chiens permet de dépister certaines maladies avec une
efficacité remarquable.
Finalement, la Hongrie tente l’aventure Spoutnik V
Chez le voisin Hongrois, la lutte contre le virus passe par
Moscou comme dans la seconde moitié du
XXème siècle. Durant les derniers moins,
les autorités russes ont éprouvé le plus grand mal à conclure des
accords vaccinaux avec l’étranger. La faute non pas à la méfiance
des États étrangers vis-à-vis de la Russie, mais d’avantage à la
difficulté pour les Russes d’assurer l’approvisionnement de leur
propre marché.
Mais devant les difficultés rencontrées par Bruxelles pour
assurer la livraison des vaccins Moderna et Pfizer, la Hongrie de
Viktor Orban a finalement décidé de sortir des rangs et d’engager
des discussions avec Vladimir Poutine pour obtenir la livraison du
premier vaccin annoncé contre le coronavirus.
L’Ukraine oubliée
Enclavée entre l’Union Européenne et la Russie, l’Ukraine peine à avoir accès au vaccin. Contrairement à ses voisins, le pays n’a en a encore reçu aucun, malgré des négociations engagées dès l’été dernier avec les laboratoires pharmaceutiques. Alors qu’un troisième confinement s’est achevé lundi 25 janvier, le nombre de contaminations s’est stabilisé. Sous pression, le gouvernement exclut toutefois de se fournir auprès de la Russie, avec laquelle les relations sont au plus mal (notamment) depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et le soutien russe aux forces séparatistes dans la guerre du Donbass, dans l’est du pays.C.H.