
Pas d’effets indésirables graves mais une mortelle hésitation
Dr Roseline Péluchon
Dr Roseline Péluchon
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Vous rendez-vous compte de l'énergie que mettent les industriels pour démontrer, avec moult publications douteuses, que leurs produits sont efficaces et anodins ?
N'est-ce pas la preuve éclatante de la manipulation dont nous sommes victimes ?
Dr Pierre Rimbaud
Je reproduis ici le commentaire posté à la suite de cet article sur le BMJ
Il me semble que cette remarque doit être prise au sérieux?
Hélène Banoun, pharmacien biologiste
Dear Editor
Despite a questionable methodology limited to 1 year of follow-up for hard to diagnose auto-immune diseases (also ADEM has not been included in the list of outcome of interest while it's an extreme acute event, why ?), according to the "Data Supplement - Supplementary information: sections A-C " Table S3 there were 8 cases of Ankylosing spondylitis in the vaccinated group vs. 0 in the unvaccinated group, same comment for Systemic lupus erythematosus (15 vs. 0) and Erythema nodosum (26 vs. 0) so how the authors can conclude :
"no evidence was found to support an association between HPV vaccination and serious adverse events" ?
408 000 sujets-années d'un côté, 60 000 de l'autre : manifestement, ce n'est pas assez pour calculer un risque relatif de pathologies tellement rares qu'aucun cas n'apparait dans le groupe de comparaison, presque sept fois plus petit que le groupe traité.
D'autre part, un nombre "anormalement" élevé de pathologies rares peut se voir dans un groupe traité par effet de "démasquage", tandis que les témoins rétrospectifs, non alertés parce qu'ils n'ont pas subi d'intervention, n'ont pas porté de diagnostic.
Concernant les encéphalomyélites aiguës disséminées, s'il en était survenu, elles auraient sans doute été signalées par leurs manifestations neurologiques puisque celles-ci ont été dénombrées ?
Il est enfin remarquable que la plupart des pathologies aient été déclarées plus de 6 mois en moyenne après les injections vaccinales, avec une très grand variance d'intervalle - ce qui est peu probable en cas de causalité.
Attendons donc les réponses des auteurs concernant cette publication, et gardons un regard général sur la totalité des études comparables, dont les conclusions vont dans le même sens.
La corrélation remarquable de la vaccination HPV avec la chute d'incidence des cancers qu'elle vise à prévenir parait être à ce jour une donnée beaucoup plus solide à considérer que toute autre.
Dr Pierre Rimbaud