
La solution discutable du taux de testostérone
Égalité contre équité
Quentin Haroche
Quentin Haroche
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Je remercie Mr Quentin Haroche pour ces commentaires relatifs à l'inclusion des athlètes transgenres dans les compétitions sportives ouvertes à leur nouveau genre. Je voudrais corriger un élément important de cet article... les règles proposées par le CIO en 2015 ne sont plus en vigueur dans de nombreuses fédérations internationales, et ce à la suite de différentes réunions débouchant en 2019 et 2020 sur de nouvelles propositions.
C'est ainsi par exemple que pour le cyclisme, l'UCI (union cycliste internationale) a adopté de nouveaux critères d'éligibilité pour ces athlètes, comprenant entre autre la vérification d'un taux de testostérone sanguine inférieur à 5 nM pendant au moins un an avant l'autorisation à concourir. Même si ces règles ne sont pas parfaites elles s'approchent d'une réalité biologique, physiologique et médicale.
Cette position prise par de nombreuses fédérations internationales depuis 2020 a été récemment publiée (Hamilton et al., 2021).
Dr Xavier Bigard
(Directeur médical Union Cycliste Internationale)
Hamilton et al. Integrating Transwomen and Female Athletes with Differences of Sex Development (DSD) into Elite Competition: The FIMS 2021 Consensus Statement.
Hamilton BR, L. Sports Med. 2021 Jul;51(7):1401-1415.
Depuis 2004 la législation britannique permet à n'importe quelle personne de se voir reconnaître le genre qu'elle aura adopté depuis au moins deux ans sans qu'aucun changement physique ne soit imposé. Ainsi, n'importe quel homme se décrétant femme (dans son nouveau genre) peut rafler la mise parmi les postes réservés aux femmes pour être candidat aux investitures du Labour, ce qui avait provoqué des centaines de démission de femmes et de féministes.
Les transgenres peuvent rejoindre les compétitions et les équipes sportives qui correspondent au genre auquel ils s'identifient, et non à leur sexe biologique de naissance. C'est ainsi que CeCe Telfer a écrasé la concurrence lors de la finale du 400 mètres haies du championnat national universitaire au Texas. Une performance de haut-niveau qui a suscité des interrogations. Non qu'elle soit accusée de dopage, mais il y a deux ans, CeCe s'appelait Craig et ne rentrait même pas dans les 200 meilleurs coureurs de sa catégorie.
On se souvient de l’affaire Jessica Yaniv, qui sous couvert de transphobie, voulait contraindre des instituts de beauté féminins à fermer car on lui avait refusé une épilation du maillot (sachant que Yaniv n’a pas été opéré et donc conserve ses attributs masculins). Une condamnation à 6000 $ à verser à ses accusées a mis fin à son quart d’heure warholien de célébrité. Yaniv s’était aussi imposé dans les vestiaires de jeunes filles, et fantasmait sur le fait d’insérer des tampons périodiques dans les parties génitales de ces adolescentes.
A. Krivitzky