0,09 $ pour traiter l’épilepsie en monothérapie

Quarante-cinq millions de personnes sont atteintes d’épilepsie dans le monde. Cette étude analyse les coûts journaliers médians des médicaments antiépileptiques de tous les pays membres de l’OMS. Sur 82 pays ayant répondu (40,3 % de l’ensemble des pays membres), les coûts moyens en dollar du phénobarbital pour les pays à bas, moyen, moyen supérieur et haut niveaux de revenus sont respectivement 1/pour le phénobarbital de 0,09, 0,14, 0,15 et 0,23 $,  2/pour la phénytoïne de 0,21, 1,44, 0,45 et 0,34 $,  3/pour la carbamazépine de 0,76, 3,98, 1,60 et 1,55 $, et 4/pour l’acide valproïque de 1,39, 5,83, 1,59, et 2,29 $.

Dans les pays à moyen niveau de revenu, les coûts sont significativement les plus élevés (p< 0,05). Dans les 13 pays africains, les coûts des 4 médicaments sont respectivement de 0,12, 0,9, 1,13, et 2,46 $.

Pour les auteurs le coût du traitement de l’épilepsie est le plus élevé dans les pays à moyen niveau de revenu, pays où l’aide internationale peut être la plus faible. Le traitement de l’épilepsie en monothérapie est possible pour un coût minimal de 0,09 $ par personne et par jour, ce qui représente un coût mondial global de la monothérapie situé entre 3,6 et 6,8 millions de dollars.

Dr Emmanuel Cuzin

Référence
Farrah J et coll. : Cost of epilepsy drugs worldwide : a survey of the World Health Organization. 135th annual meeting de l’American Neurological Association (San Francisco) : 12 – 15 septembre 2010.

Copyright © Len medical

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Réagir à cet article

Les réactions sont réservées aux professionnels de santé inscrits et identifiés sur le site.
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.


Lorsque cela est nécessaire et possible, les réactions doivent être référencées (notamment si les données ou les affirmations présentées ne proviennent pas de l’expérience de l’auteur).

JIM se réserve le droit de ne pas mettre en ligne une réaction, en particulier si il juge qu’elle présente un caractère injurieux, diffamatoire ou discriminatoire ou qu’elle peut porter atteinte à l’image du site.