
Paris, le vendredi 12 novembre 2021 – « Agrafeuse ! » :
de plus en plus dans l’avenir, cette demande souvent ultime du
chirurgien au bloc opératoire renverra à un objet assez différent
de ceux utilisés par les praticiens du début de notre siècle. En
effet, les agrafeuses classiques cèdent la place à des agrafeuses
électroniques, également appelées agrafeuses intelligentes.
Développés par quelques entreprises de biotechnologie dans le
monde, ces dispositifs présentent des intérêts multiples. Ces
agrafeuses sont associées à des algorithmes de calculs qui
intègrent notamment la spécificité des tissus, mais aussi les
variations de pression du chirurgien. Ainsi la force de l’agrafeuse
s’adapte-t-elle en temps réel, grâce à un système de rétroaction. «
Le système est né du constat qu'un modèle unique ne peut pas
forcément convenir pour tout. D'où l'idée d'un dispositif qui
permette d'adapter le déclenchement de l'agrafe en fonction des
besoins du tissu, mais aussi de supprimer la variabilité liée à
l'utilisateur. L’objectif est d’obtenir des résultats plus
cohérents » explique Michael Bettuchi un des promoteurs de ce
type d’agrafeuse dans les colonnes de What’s up doc qui a récemment
consacré un article à ces outils.
Autre intérêt de ces nouvelles agrafeuses : pouvant être
actionnées avec une seule main, elles réduisent la fatigue du
chirurgien.
M.P.