Une étude prospective a été menée pour guider le médecin généraliste confronté à une suspicion d’allergie à la pénicilline. En effet, 10 % des patients se disent allergiques à la pénicilline alors qu’ils ne le sont pas.
Trois algorithmes décisionnels se basant sur l’interrogatoire
ont permis
de classer les réactions selon leur délai de survenue après la
prise du traitement (inconnu, < 2 heures, > 2 heures), la
sévérité et le type de réaction, sa durée d’évolution et la reprise
éventuelle de la molécule.
Tous les patients ont ensuite été testés (tests cutanés et test de provocation en cas de négativité des tests).
La probabilité, à l’issu de l’utilisation des algorithmes, qu’un patient déclaré non allergique soit effectivement non allergique était de 96,3 %. Il reste cependant 3,7 % des patients qui auraient été autorisés à reprendre le médicament alors qu’ils étaient authentiquement allergiques…
Dr Geneviève Démonet