L'ANSM en collaboration avec la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) / équipe de neurochirurgie de Lariboisière travaille depuis plusieurs mois sur le risque de survenue de méningiomes associé à l'acétate de cyprotérone (Androcur). Si le risque était déjà connu et mentionné dans le RCP du produit (suite à un arbitrage européen en 2009), la force du lien n'était jusqu'à présent pas connue. Rappel historique des mesures prises autour de l’acétate de cyprotérone L’acétate de cyprotérone (AC) est un progestatif qui possède une forte activité antigonadotrope et antiandrogénique. Ses indications pour le dosage à 50 mg sont : • Hirsutismes féminins majeurs d’origine non tumorale (idiopathique, syndrome des ovaires polykystiques), lorsqu’ils retentissent gravement sur la vie psycho-affective et sociale. • Traitement palliatif anti-androgénique du cancer de la prostate. Pour l’indication hirsutisme chez la femme, le schéma posologique de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) est de 50 mg / jour pendant 20 jours associé à un estrogène.
Androcur et méningiomes : un risque très augmenté
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