Les études anatomiques et de neuroimagerie ont montré en cas d’apathie une baisse du volume cérébral tant de la matière blanche que de la matière grise, et principalement dans les régions impliquées dans les fonctions motivationnelles et exécutives ainsi que les zones d’auto-activation, suggérant ainsi que l’apathie est déjà un signe de neurodégénérescence.
Ces études ont également montré une nette réduction des connectivités et une augmentation de la charge amyloïde et en protéine tau dans les zones concernées. Quant à la question de savoir si une intervention médicale peut ralentir la conversion et améliorer l’apathie, il n’existe encore que peu d’études. L’une a montré l’absence d’effet de la rivastigmine, l’autre les bénéfices cognitifs après rTMS.
Dr Dominique-Jean Bouilliez