Dans un contexte de recrudescence des maladies allergiques, notamment de l’asthme, au cours des dernières décennies, le rôle de la pollution atmosphérique est souvent évoqué. Les études épidémiologiques ont associé exposition aux particules urbaines, émises pour la plus grande part par le trafic routier, et recrudescence des symptômes respiratoires. Au sein de cette pollution particulaire, les particules diesel sont l’objet d’une attention particulière car elles pourraient avoir un rôle adjuvant dans la réaction immuno-allergique. Elles agiraient sur les cellules épithéliales des voies respiratoires, provoqueraient une augmentation de la synthèse de cytokines, en particulier d’interleukine-8 et de Granulocyte Macrophage Colony Stimulating Factor (GM-CSF) et interviendraient dans l’initiation de la réponse allergique.
Dr Claudine Goldgewicht