Les personnes souffrant de maladie mentale sont à risque accru
de contact avec la Justice. Ils sont aussi plus vulnérables à la
victimisation si l’on en croit les données présentées par Agerbo
sur base du registre danois du NCCR qui porte sur plus de 2
millions d’individus suivis depuis la date de leur
15ème anniversaire. Chez les hommes, le
risque de victimisation en cas de maladie mentale est multiplié par
un facteur 1,49 et chez la femme par un facteur 1,64. Cette
victimisation est encore plus importante en cas d’acte violent
(1,76 et 2 respectivement), plus marqué chez les personnes avec
troubles de la personnalité et abus de substances.
Dr Dominique-Jean Bouilliez