La politique de sécurité civile retenue est de sortir de l’idée que le gouvernement peut et fait tout, politique qui n’est pas crédible en particulier pour les inondations. En revanche il faut informer comment et dans quels délais les secours peuvent arriver. La population doit savoir ce qu’il faut posséder en produit d’alimentation, d’eau, face à une crise. On part du principe que les gens savent ce qu’ils ont à faire et ont du bons sens.
Les nouvelles directives européennes vont être axées sur l’analyse des risques et les capacités de réponse. La prévention est essentielle car comme la Banque Mondiale l’affirme, 1 € investit en prévention permet d’économiser 4€. Tous les décideurs ont signalé que la prévention sera essentielle devant les problèmes financiers qui concernent l’économie européenne.
Enfin les négociations de HYOGO sur la résilience des populations ont été rappelées (principal instrument que les États membres des Nations unies ont adopté pour réduire les risques de catastrophe). L’ Agenda post-2015 devrait répondre aux vulnérabilités et aux besoin, là où ils sont les plus grands, en tenant compte des conflits et des fragilités, ainsi que des risques technologiques et des dangers naturels, y compris les catastrophes naturelles à évolution lente, les catastrophes locales, ainsi que les chocs et difficultés à l'échelle mondiale. L’UE a dans ce domaine d’importantes connaissances en matière de coopération en Sécurité Civile et assure déjà des programmes importants de collaboration bilatérale avec le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Ukraine, la Turquie et la Jordanie.
Dr Francis Leroy