Le dosage de certains biomarqueurs pourrait permettre d’identifier rapidement un épanchement pleural d’origine maligne. Une étude menée sur 75 patients montre en effet des taux significativement plus élevés d’AEC (Antigène Carcino-Embryonnaire) et de NSE (Enolase Neuro-Spécifique) dans les épanchements d’origine maligne. Les taux de CRP (Protéine C Réactive) étaient en revanche augmentés dans les épanchements inflammatoires. La sensibilité du NSE était de 69,6 % et sa spécificité de 84,6 %.
Dr Geneviève Démonet