Blouses blanches et gilets jaunes

Paris, le vendredi 16 novembre – En marge du mouvement des gilets jaunes, dont des rassemblements sont prévus dans toute la France ce samedi, les syndicats d’infirmiers libéraux font, eux aussi, part de leur révolte concernant le prix des carburants.

En effet, comme le rappelle le SNIIL (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) : « les infirmières et infirmiers libéraux sont fortement impactés par ces augmentations importantes du prix des carburants » puisqu’ils se déplacent fréquemment au domicile de leurs patients.

Rappelons, que, pour l’heure, les infirmiers libéraux ne bénéficient que d’une indemnité forfaitaire de déplacement d’une valeur de 2,50 € et, dans certains cas, d’une indemnité horokilométrique qui doit indemniser à la fois les kilomètres et le temps passé en voiture sans faire de soins. Les sommes perçues sont bien faibles comparativement aux coûts de plus en plus importants engendrés par le carburant pour ces professionnels. A l’unisson, les trois syndicats représentatifs, le SNIIL, la FNI (Fédération nationale des infirmiers) et Convergence infirmière réclament donc des mesures spécifiques.

« Si chacun peut comprendre les nécessités de la transition écologique derrière laquelle s’abrite le Gouvernement », les syndicats espèrent cependant une détaxe comme cela a été « mis en place très récemment en Martinique grâce à un accord conclu entre l’Union Régionale des Professions de Santé (URPS) Infirmière et la collectivité territoriale de Martinique » rappelle le SNIIL. Ce syndicat propose aussi, des avantages financiers particuliers à l’achat d’un véhicule électrique pour les IDEL.

Reste que la position face au mouvement des gilets jaunes demeure ambivalente et seul Convergence Infirmière appelle formellement à participer au blocage.

F.H.

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