
Cacophonie angoissante
Dr Anastasia Roublev
Dr Anastasia Roublev
Copyright © http://www.jim.fr
S’il y a une chose qui ne marche jamais en médecine c’est la prédiction et la modélisation. Qu’on se souvienne à la fin du 20e siècle des prédictions catastrophistes concernant l’explosion du SIDA et inversement les augures annonçant l’extinction de la tuberculose dans le monde occidental...
Dr Raoul Harf
... pour cet article très lucide sur ce que j'appelle depuis longtemps, "la dictature sanitaire médiatique Covid 19".
Nous avons choisi ce métier de soignant pour donner les conseils les plus appropriés et vérifiés scientifiquement à l'ensemble de nos malades, formation scientifique oblige.
Fort heureusement, les malades ne sont pas idiots et nous demandent souvent notre avis sur ce qu'ils entendent ou voient dans les médias.
Je rappellerai simplement que nos connaissances scientifiques progressent grâce aux mathématiciens, physiciens (pour toute la partie "matérielle"(Radiographies, scanner, IRM...)et autres chercheurs en biologie, anatomopathologistes et autres spécialités...et que l'épidémiologie n'est que la résultante de faits environnementaux multiples.
Bravo donc à notre consœur de l'avoir rappelé dans sa dernière partie d'article.
A nouveau, sans intérêt aucun, je remercie le JIM de "surfer" sur cette écume médiatique angoissante et nauséabonde qui n'apporte rien à notre réflexion de soignant en contact au quotidien avec nos malades.
Dr PL, médecin hospitalier et ancien médecin généraliste
Tous les éléments à la base de ce qu'on ne peut appeler une "stratégie" sont parfaitement posés dans cet article, remarquable par sa concision et sa clarté...
Très probablement, pour chaque alternative exposée, une part de vérité (et peut-être d'erreur) existe dans les propos de chacun des protagonistes.
On comprend que le politique (ici le président) ait fini par décider de suivre sa propre intuition, sans doute basée sur une analyse personnelle des données. C'est son rôle.
Semblerait-il que l'hédonisme, la réticence à des pertes humaines, les dissensions apparues dans nos sociétés occidentales modernes, aient besoin d'être contre-balancées par un pouvoir souverain ?
Quoiqu'il en soit, cette épidémie est sur sa fin... Du travail, ensuite, pour les analystes des comportements !
Dr Jean-Jacques Arzalier
Très bon résumé de la situation.
Mais je suis toujours étonné de l’amnésie à propos de ce que je considère comme la plus grande erreur, à savoir l’interdiction faite aux généralistes d’essayer de soigner leurs patients avec leur réflexion, leur métier, et j’en passe. Certains l’ont tout de même fait et ont très certainement aidé à limiter les hospitalisations.
Dommage.
Dr Claude Gaudin
Les débats actuels sur les chiffres concernant la Covid 19 me font penser à une réflexion à propos de analystes. Cette pensée stipule: "les chiffres sont aux analystes ce que les lampadaires sont aux ivrognes : ils fournissent bien plus un appui qu'un éclairage ". Cette pensée est d'une actualité brulante et cruciale pour une des "maladies tropicales négligées ", en l'occurrence, la maladie de Hansen.
Nous avons vus des chiffres indiquant un effondrement spectaculaire sur le papier du "nombre des cas" de lèpre en l'espace de quelques années sans que les vrais acteurs sur le terrain soient conscients du moindre changement de la soit disant "triomphe sur la lèpre". Concernant donc la lèpre, la victoire sur la maladie semble plus être virtuelle" , car entre temps il y a eu une modification "administrative" des critères de définition de "cas de lèpre"; l'état de "non contagiosité" fut considérée comme "guérison"; il y eut le concept de "traitement pour contrôle" de la maladie mais ne correspondant pas aux critères considérés sur le pan médical comme "traitement curatif".
Je vais conclure mes remarques sur l'importance de grille de lecture (clé de lecture précise) de perspective de "médecine individuelle" et "médecine collective" pour arriver à un état de complémentarité entre ces deux vérités profondes semblant être contradictoires vues au premier degré.
Dr Yohannes Negesse
..., pour la justesse de son observation, de son analyse et de sa synthèse qui reflètent bien ce que beaucoup d’entre nous observons et tentons de transmettre à notre entourage.
Dr Iris Cano
Bonne vue d'ensemble des mélanges de genre responsables du terme.
L épidémiologie prédictive cela n 'existe pas; Il Il y a une épidémiologie d'observation et une épidémiologie d'intervention.
Les modélisations mathématiques ne servent qu'à mettre en évidence les erreurs d'hypothèses fixant les paramètres du modèle et il y a en eu plus que de vaccins.
Les études cliniques randomisées en urgence ont démontrè leur inaptitude.
Les spécialistes cliniciens sacralisés par les media ont démontré leur incompétence quand sortis de leur domaine clinique.
Les spécialistes de Santé Publique ont été effacés par ceux de l administration bureaucratique de la santé.
Les big pharmas jalousés ont produit les vaccins plus vite que les traitements.
Tous les niveaux politiques ont failli jusqu'au fiasco actuel de la vaccination.
Mais pourvu que ça cesse vite.
Pr JM Rodrigues
Emeritus Professeur Public Health and Medical Indormatics
Université Jean Monnet Saint Etienne /UDL
Merci au Dr Roublev pour sa synthèse.
Etre expert scientifique reconnu dans son domaine ou conseiller du prince est une chose.
Etre sollicité, ou bien rechercher les micros est un autre job qui impose en particulier de l'humilité, une responsabilité. En particulier celle de ne pas contribuer au brouhaha dans la tête des patients.
Dr Clément Vu Ngoc