Des auteurs de Liverpool rapportent l’observation d’une jeune fille âgée de 15 ans, brûlée au sein droit, après avoir laissé dans son soutien-gorge, la nuit durant, son téléphone portable dont le cache de protection de la batterie avait été perdu. Ce n’est que le lendemain matin qu’elle découvrit la brûlure, qui a été traitée chirurgicalement, sous anesthésie générale. L’examen histopathologique a révélé une ulcération sans argument étiologique précis. Le téléphone, équipé d’une batterie au lithium-, a été renvoyé au fabricant, qui a conclu à une possible fuite acide provenant de la batterie abîmée. Les auteurs recensent d’autres cas de brûlures par téléphones portables rapportés dans la littérature, certains avec explosion d’autres sans, et, rappelant que au vu du nombre de téléphones portables équipés de telles batteries, il ne faut pas sous-estimer l’ampleur et la gravité du risque potentiel.
Dr Julie Perrot