Cardiomyopathie restrictive : de l’intérêt d’une bonne connaissance échographique

Les cardiomyopathies restrictives ont de multiples étiologies que l’on est en devoir d’identifier car elles peuvent bénéficier pour certaines d’un traitement adapté. L’imagerie est un bon moyen diagnostique, estime le Pr Gilbert Habib (La Timone, Marseille). Ainsi, en cas d’amyloïdose, on retrouvera une hypertrophie ventriculaire gauche concentrique, un aspect ‘pétillant’ du myocarde, une hypertrophie septale auriculaire, un épaississement valvulaire, le tout avec FEVG préservée. Dans la maladie de Fabry, il y aura également une hypertrophie concentrique, mais l’échographie sera souvent qualifiée de ‘bizarre’ du fait d’anomalies de cinétique segmentaires.

D’autres exemples existent. Ils ne doivent cependant pas faire oublier que le diagnostic de ces maladies rares, même lorsque l’échographie est ‘typique’, ne peut se faire qu’en comparant ces données à celles de la biopsie endomyocardique, au screening familial et aux études génétiques. « Quoi qu’il en soit, conclut Gilbert Habib, une cardiomyopathie restrictive devrait être systématiquement référée à un centre habilité. »

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Habib G. Restrictive CMP. Session 9 : Multimodality imaging in cardiomyopathies. 37th BSC annual meeting. Bruxelles, 8-9 février 2018.

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