Castration chimique des prédateurs sexuels : que dit la littérature ?

Les agonistes de la Gn-RH sont couramment utilisés pour traiter les agresseurs sexuels. Avec raison ? Pour s’en assurer, Mrigendra Das, psychiatre en charge des prisons du secteur de Darwin (Australie) a parcouru la littérature concernant la prise en charge des prédateurs sexuels mâles. Douze études regroupant 323 participants ont pu être identifiées. Elles ont toutes montré une efficacité relative sur certains comportements sexuels, mais aucune n’a apporté de preuve de la prévention des récidives. Elles ont par ailleurs toutes montré que cette castration chimique entraîne une ostéoporose significative et une réduction de la fertilité.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Das M. Gonadotrophin-releasing hormone agonist treatment for sexual offenders. WPA Thematic Congress. Melbourne 25-28 février 2018.

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